samedi 16 novembre 2013

Il était une fois "Mar Sheba"...goutte de l'âme divisée

Mahram Bilqis, Marib Yemen
Je laisse ici quelques liens, passages concernant la Reine de Saba , sujet qui m'intrigue beaucoup et que je compléterais à mesure.

La Reine:
"Les Ethiopiens l’appellent Mâkedâ, ou Reine de Saba. C’est > > ce dernier nom qui fut retenu, alors qu’il n’était qu’une dénomination d’origine.Saba en effet dérive du mot Azieb ou Asab "qui vient du sud" et que > > nous retrouvons dans "vent d’Azieb", vent du Midi.La Reine de Saba. Sans doute cette Reine du Midi que mentionne Jésus-Christ dans le Nouveau > > Testament "La reine du Sud se lèvera, lors du jugement, avec cette génération, et elle la condamnera, parcequ’elle vint des extrêmités de la terre pour > > écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon".Tel qu’il est mentionné dans le Kebra Nagast"
http://www.espacereinedesaba.org/spip.php?rubrique25




Marib la ville : 
Les principaux monuments connus de Mârib se trouvent à l'extérieur de la ville, à 3,5 km au sud-est, dans l'oasis sud. Le premier d'entre eux, dénommé localement Mahram Bilqîs (le temple de Bilqîs !) a été partiellemment dégagé par une équipe américaine durant l'hiver 1951-1952. Cette mission, qui avait alors obtenu l'autorisation exceptionnelle de l'imam, s'était attachée à dégager la cour d'entrée entourée d'un péristyle. Cet ensemble, entièrement remis au jour depuis quelques années, fait désormais l'objet de travaux de restauration.
Cet édifice, de loin le plus grand sanctuaire de l'Arabie du Sud, se compose d'une cour d'entrée, d'un vaste espace délimité par un haut mur au tracé ovale, de bâtiments annexes et d'un cimetière adjacent. La cour à péristyle, avec les huit piliers de son propylon, forme la principale entrée de l'enceinte ovale.
Longue de 24 m et large de 19 m, cette cour est bordée de 32 piliers délimitant un portique couvert par une toiture de pierre. Le mur de fond est orné de « fausses fenêtres » (ou « panneaux encastrés ») régulièrement répartis à l'intérieur et d'inscriptions cursives peintes en rouge. La fouille a livré des centaines de pierres inscrites, parfois réutilisées en dallage, et des statues de bronze. Le mur ovale, long de 300 m et haut de 13 m, délimite un espace de nature inconnue puisqu'il n'a pas encore été fouillé. De longues dédicaces de construction, couvrant ses assises extérieures, ont pour auteurs des souverains sabéens qui règnent entre le VIIe et le milieu du Ve siècle avant J.-C.
Ce sanctuaire du nom d'« Awâm » est dédié à la divinité Almaqah. Du côté méridional, il est associé à une vaste nécropole constituée de tombeaux-tours, hauts de 5 à 10 m à l'origine, munis à l'intérieur d'échelles de bois ou d'escaliers de pierre. D'après les archéologues allemands, la principale période d'utilisation de cette nécropole se situe entre le VIe et le IIIe siècle avant J.-C.
Le second temple, dénommé Arsh Bilqîs (le trône de Bilqîs !) et dédié à « Almaqah, seigneur de Bar'ân », forme un ensemble architectural de 75 m sur 62 m comprenant un bâtiment central précédé d'une cour basse. Ce bâtiment comporte quatre constructions emboîtées les unes dans les autres entre la fin du IXe et le Ve siècles avant J.-C. dont seul le « temple 4 » est bien connu. Il est précédé à l'ouest par un portique monumental de six piliers monolithes, décorés au sommet de denticules. Derrière ces piliers, un petit porche donne accès à une cour bordée de portiques sur deux côtés ; au centre s'élèvent un adyton abritant une idole de bronze, deux autels de pierre et la statue du donateur. La grande cour en contrebas, à laquelle on accède par l'ouest, est bordée de portiques sur trois côtés. Ce temple fut détruit au début de notre ère. Sa reconstruction, selon des principes d'accès alignés cette fois selon un axe est-ouest, correspondrait à un changement de rituels et à une nouvelle dénomination d'Almaqah : « Seigneur de Maskat et Celui-qui-réside-à-Bar'ân ». Le sanctuaire, renforcé par de puissantes tours pour contrer l'accumulation des limons, demeurera en service jusqu'au IVe siècle.
Ainsi, depuis une quinzaine d'années, les archéologues, principalement allemands, ont considérablement renouvelé notre connaissance de Mârib, la capitale sabéenne, et les travaux de restauration en cours permettent de restituer sa splendeur passée.
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/saba_les_sabeens_et_leur_capitale_marib_yemen.asp



A la reine de Saba on associe la plupart du temps Salomon , les histoires diffèrent selon l'origine
On se dirige alors sur Héliopolis , temple solaire ... 
Qui est donc sa contrepartie ?  On parle du mythe de Salomon, le soleil.
La reine de Sheba est elle en fait la contrepartie féminine d'un couple gémellaire Lune/Vénus -Soleil?
A reprendre en parallèle avec les mythes D'Isis et Osiris , D'Ea et de sa parèdre portant tant de noms .
Un roi de cette époque :

"De tous les rois de cette dynastie, Siamon est sans aucun doute le plus actif. Sous son règne, l'Égypte retrouve une politique extérieure plus dynamique.
Il mène une guerre contre les Philistins qui menaçaient les accès aux ports, il prend et ravage Gezer (ou Gazara, aujourd'hui, Tell Gezer). C'est pendant cette période que le roi David envahit le royaume d'Édom et contraint son roi Haddad à prendre la fuite. Il arrive alors en Égypte où Siamon l'accueille et lui donne en mariage une princesse égyptienne. De cette union naît un fils, Genoubath, qui est élevé à la cour de Pharaon. À la mort de David, Haddad reprend son royaume sous la protection des Égyptiens.
C'est alors que Salomon (-970 à -931) devient roi d’Israël. Siamon passe également une alliance avec lui qui se concrétise à nouveau par un mariage du roi d’Israël avec une princesse égyptienne fille de Siamon.
L'activité architecturale de Siamon est marquée par l'agrandissement du temple d’Amon de Tanis avec l'édification notamment d'un grand pylône qu'il fait orner d'une paire d'obélisques certainement prélevés sur le site de Pi-Ramsès. Selon Nicolas Grimal, le souverain doubla la taille du temple. Il fait construire ou déjà agrandir le temple de Mout situé au sud-est de l'enceinte d'Amon, parachevant ainsi l'urbanisme de la Thèbes
du Nord.
Il entreprend aussi des travaux à Héliopolis et à Memphis où il favorise le clergé de Ptah en place et fait édifier un temple d'Amon.
Sous son règne se produit le dernier grand pillage de la nécropole thébaine qui conduisit le grand prêtre d'Amon Pinedjem II à ensevelir les momies royales dans la cachette de la tombe d'Inhâpy (tombe DB320 au site de Deir el-Bahari).

kȝ-nḫt-mr-mȝˁ.t
Translittération (ASCII) Hr kA-nxt mri-mAat sA-[mri]-n-imn pri-m-Haw.f
Transcription
Horus Kanekhet Mérimaât Samérienamon Periemhaouef Traduction du nom « Le Taureau puissant, l'aimé de Maât, fils aimé d'Amon, qui a émergé de son corps »

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Siamon ( j'en prendrais une plus crédible dès que possible)

http://www.viewzone.com/sheba.country.html

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