vendredi 14 février 2014

La mémoire , Enki/Ea ou El , Ashéra



  Je laisse ici des liens sur des textes très intéressants concernant un ancien passé occulté, malheureusement. Il n'y a jamais rien dans tout texte qui puisse être totalement crédible , mais chaque chose recèle une part de vérité , à vous de voir laquelle vous parle?
Nous sommes passés d'une multitude de dieux et déesses, à un seul dieu masculin , et pourtant!




Yah et Ash(era) : les créateurs effacés, une Ashéra remisée comme un objet:
http://cercleernestrenan.org/cahiers/CAHIER%20242/Yahweh%20et%20son%20Ash-rah-A5-25p.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashera
http://www.croix-de-lumiere.com/pdf/ashera.pdf
http://www.idumea.org/etudes/Ecritures/LM/Ashera.htm  :

Le Dieu El était le patriarche du panthéon cananéen. Un de ses titres était ‘el ‘olam. Frank Moore Cross Jr. remarque: « Nous devons y voir le sens originel de ‘El, seigneur de l’Éternité’ ou peut-être plus exactement : ‘El l’Ancien’. Les mythes inscrits sur les tablettes d’Ugarit représentent ‘El comme un homme à barbe grise, père des dieux et père des hommes [2]. » Cependant, remarque le professeur Cross, « dès le quatorzième siècle av. J.-C. dans le nord de la Syrie, le culte d’El déclina, laissant la place au jeune dieu viril Ba’l-Haddou [3] », le Baal de l’Ancien Testament. El était probablement aussi le Dieu originel d’Israël. Dans la conception israélite la plus ancienne, El, le père, avait un fils divin appelé Yahweh [4]. Cependant, la conception israélite de Yahweh allait graduellement absorber les fonctions d’El et, dès le 10e siècle av. J.-C., à l’époque du roi Salomon, Yahweh était identifié à lui [5].
Ashéra était la déesse principale des Cananéens [6]. Elle était l’épouse d’El et la mère et la nourrice des autres dieux. C’est ainsi que les dieux d’Ugarit pouvaient être appelés « la famille [ou les fils] d’El » ou les « fils d’Ashéra ». De plus, Ashéra était liée à la naissance des souverains cananéens et pouvait être aussi considérée métaphoriquement comme leur mère [8].
Elle avait des liens étroits avec la ville cananéenne côtière de Sidon, du moins au cours de la période qui suivit le départ de Léhi et de Néphi du Vieux Monde et probablement avant cela [9]. Ceci est intéressant parce que Léhi, dont les origines familiales semblent se situer dans le nord de la Palestine et qui a pu avoir une tradition commerciale, « semble avoir eu des liens particulièrement étroits avec Sidon (car ce nom apparaît de manière répétée dans le Livre de Mormon, sous ses formes hébraïque et égyptienne), qui était à l’époque un des deux ports par lesquels Israël faisait un commerce extrêmement actif avec l’Égypte et l’Ouest [10]. »
En outre, il semble que les Hébreux aient, eux aussi, connu et vénéré Ashéra. Certains Israélites au moins l’adorèrent pendant une période allant de la conquête de Canaan au deuxième millénaire avant le Christ jusqu’à la chute de Jérusalem en 586 av. J.-C. - l’époque où Léhi quitta le Vieux Monde avec sa famille [11]. Par exemple, les femmes israélites d’autrefois étaient parfois enterrées portant « une perruque d’Ashéra » et il se peut aussi qu’elle se reflète dans l’architecture des temples israélites. De plus, on a trouvé, dans les sites israélites, des milliers de figurines de déesses fabriquées en grandes quantités. William Dever résume la situation en écrivant, à propos des figurines, que « la plupart montrent la silhouette féminine nue, avec des seins exagérés ; on la représente parfois enceinte ou donnant le sein à un enfant. » Mais il y a une différence importante entre les figurines provenant des sites israélites et celles découvertes dans les sites cananéens païens : On ne trouve pas, dans la partie inférieure du corps des figurines israélites, les détails explicites qui caractérisent les objets cananéens ; en effet, la partie située sous la taille des figurines israélites est typiquement une simple colonne. Alors que les objets cananéens païens représentent une déesse fortement sexualisée de l’enfantement et de l’amour érotique, dans les figurines israélites, c’est l’aspect dea nutrix, la déesse nourrice, qui est mis en évidence. Comme l’écrit le professeur Dever : « Les motifs sexuels les plus flagrants cèdent la place à la mère nourrice [12]. »



Mais parmi les correspondances intéressantes entre l’antique littérature de la sagesse du Proche-Orient et le Livre de Mormon, il y en a une qui présente un intérêt particulier pour le présent article. La sagesse elle-même est représentée dans Proverbes 1-9 comme une personne de sexe féminin [70]. En effet, ici et ailleurs dans la littérature hébraïque et juive anciennes, la Sagesse apparaît comme la femme de Dieu, ce qui ne peut que nous rappeler Ashéra [71]. Elle a peut-être même pu jouer un rôle dans la Création : « C’est par la sagesse que l’Éternel a fondé la terre », dit Proverbes 3:19. « Comme le symbole de l’ashéra, la Sagesse est une figure féminine, donneuse de vie et nourricière [72]. » En fait, comme Steve A. Wiggins le fait remarquer à propos d’Ashéra elle-même, « Elle est la Sagesse, la première création de Dieu [73]. » Le texte classique sur le sujet se trouve dans Proverbes 8:22-34.
« L'Éternel m'a créée la première de ses œuvres, Avant ses œuvres les plus anciennes.
J'ai été établie depuis l'éternité, Dès le commencement, avant l'origine de la terre.
Je fus enfantée quand il n'y avait point d'abîmes, Point de sources chargées d'eaux;
Avant que les montagnes soient affermies, Avant que les collines existent, je fus enfantée;
Il n'avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là; Lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme,
Lorsqu'il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l'abîme jaillirent avec force,
Lorsqu'il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, Lorsqu'il posa les fondements de la terre,
J'étais à l'œuvre auprès de lui, Et je faisais tous les jours ses délices, Jouant sans cesse en sa présence,
Jouant sur le globe de sa terre, Et trouvant mon bonheur parmi les fils de l'homme.
Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux [ashre] ceux qui observent mes voies!
Écoutez l'instruction, pour devenir sages, Ne la rejetez pas.
Heureux [ashre] l'homme qui m'écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en garde les poteaux! »
L’utilisation du mot hébreu ashre dans ce contexte - de la même racine (‘shr) qui est à la base du mot ashéra - est probablement importante [74]. « Heureux [ashre] l’homme qui a trouvé la sagesse » (Proverbes 3:13). Il y a peut-être un jeu de mots du même genre derrière le mot heureux dans 1 Néphi 8:10 et peut-être même derrière joie et joyeuse dans 1 Néphi 8:12 et 11:23.) [75]. Un autre fait qui vaut d’être relevé est que « l’arbre de vie, qui rappelle l’ashéra, apparaît dans la tradition israélite comme une expression métaphorique pour désigner la sagesse. » En effet, Marl Smith voit dans Proverbes 3:13-18 un « chiasme évident » dans lequel les « termes internes » essentiellement équivalents sont hokma (sagesse) et ‘ets-hayim (arbre de vie) [76]. Le livre apocryphe de l’Ecclésiastique, que l’on appelle aussi la Sagesse de Jésus Ben Sira, utilise divers arbres pour symboliser la Sagesse (24:12-19). « La racine de la sagesse, c’est de craindre le Seigneur », dit Ecclésiastique 1:20 (Bible de Jérusalem) et « et sa frondaison, c’est une longue vie. » « Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, Et ceux qui la possèdent sont heureux [me’ushshar] [77] » (Proverbes 3:18).
Ashera en phénicien, araméen et hébreu

Qui est  El ? probablement ENKI/Ea:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ea_%28divinit%C3%A9%29
http://www.mythes-religions.com/2010/10/13/enki-et-ses-nombreux-autres-noms-dans-le-monde/



Le capricorne :
Sukhurmashu est un animal fantastique de la Mésopotamie antique.
La partie supérieure de son corps est celle d'un bouc et la partie inférieure est la queue d'un poisson. C'est donc l'antécédent du capricorne des civilisations occidentales et la constellation du capricorne ainsi que le signe du zodiaque lui sont déjà attribués.
Le sukhurmashu est l'animal-symbole du dieu Enki/Ea. Il est donc associé aux Eaux primordiales. Il a également une fonction de génie protecteur.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sukhurmashu


Après ces longues présentation,j'actualise un peu au fil de mes recherches 


"Une des plus belles métaphores utilisée pour symboliser l’apparition de Vénus dans le ciel nous parle d’un lion Ashtar (dieu phénicien) responsable de la mort d’une antilope symbolisant l’humidité de la nuit. Cette attaque est suivie de la chute d’Ashtar dans les enfers par les 2 serviteurs du taureau Él (très souvent représentés dans les sceaux phéniciens par des griffons). Ce lion mort renaît le soir lorsqu’il tue le Taureau Él et porte le nom d’Ashtart (parèdre d’Ashtar).  Ce mythe symbolise donc l’apparition de Vénus dans le ciel au moment de l’aurore. Elle perd son éclat lors de l’apparition du Soleil (Shapash). Elle renaît le soir lorsque le soleil atteint l’horizon. La tablette III AB, C de Ras Shamra (célèbre cité syrienne appellée Ugarit) nous synthétise la chute d’Ashtar tué par les serviteurs de Él, à l’aurore :

15. [Voici que va paraître] Shapash (déesse du soleil Špš), le flambeau des dieux. Elle s’élève la voix et [crie] (à Ashtar) : ‘Ecoute bien !
16. Il se vengera, le Taureau Él, ton père, à la face du Prince-Mer (le dieu Yam), à la face du Juge-Fleuve (autre nom de Yam).
17-18a. Il ne t’écoutera pas le Taureau Él, ton père : certes, il arrachera le support de ton siège ; certes, il renversera [le trône] de ta royauté ; certes, il brisera le sceptre de ta juridiction’.
Ashtar sait sans doute que l’arrêté de Él est, comme on le lui dit, sans appel, et il s’y soummet immédiatement. Il n’oppose aucune résistance.
18b. Et Ashtar répond :
19. ‘Il m’a saisi, le Taureau Él, mon père. Moi [je n’ai pas] de maison pour moi [comme] les (autres) dieux, de parvis [comme les (autres fils de
20. Qa]desh (Ashérat). En lion, je descendrai dans ma tombe (npš). Les étoiles-Kṯrm disparaissent dans la mai[son du Prince]-
21. Mer, dans le temple du Juge-Fleuve. Il se venge le Taureau Él, son père à la face du Prince-Mer,
22. à la face du Juge-Fleuve.’ Tu n’auras pas de pouvoir pour la royauté, ni de femme pour toi comme les (autres) dieux,
23. ni de servante comme les (autres) fils de Qadesh (Asherat). Et le Prince-Mer [(te) regardera], et le Juge-Fleuve [(t’) observera], et il dira :’Ashtar…’ »
(Traduction provenant de DU MENSNIL DU BUISSON R., 1970. Etudes sur les dieux hérités par l’Empire romain. E. J. Brill, Leiden, Netherlands).
Ce texte a sa correspondance exacte dans la Bible en Isaïe 14:12. Le terme utilisé pour qualifier l’Etoile du matin est Heylel en hébreux. Ce porteur de lumière est appelé Lucifer en latin (« Lux » ou « Luci » signifie lumière et « fer » porteur) et Phosphoros en grec. http://www.mythes-religions.com/2010/12/23/le-lion-un-symbole-de-venus/



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